A l'occasion d'une première spécialement réservée aux étudiants (même si certains adultes ont eu le privilège de réserver leur place...) grâce à l'opéra de Dijon et au mécénat de la SMERRA et de l'UPECB (Union des Producteurs et Elaborateurs de Crémant de Bourgogne), j'ai pu assister à une mise en scène spectaculaire et inédite de Carmen de Bizet, surprenante mais magique !
C'est la deuxième fois que j'assiste à un opéra (la première fois était un opéra de Mozart à Lyon mais je suis partie à l'entracte), et c'est vraiment une expérience auditive à renouveler plusieurs fois dans une vie : l'immensité de la salle, la mise en scène spectaculaire, la pénombre, le vertige dû à la hauteur des sièges par rapport à la scène, la vue sur les instruments et sur le chef d'orchestre qui fait corps avec la musique...et les voix des chanteurs qui donnent des frissons !!!
J'y suis allée parce que je pensais ne pas connaître cet opéra, et je savais que c'était THE opéra à aller voir au moins une fois. Mais dès que la voix d'Antoinette Dennefeld résonne sur la Habanera "L'amour est un oiseau rebelle", je me rends compte que je connaissais déjà l'oeuvre...mais sans le savoir.
Sur le coup ça fait bizarre.
Et à nouveau une surprise quand j'entends "Toréador, en garde !" avec la voix de David Bizic, que je connaissais aussi sans connaître vraiment, donc très, très, très bonne surprise.
C'est pourquoi j'ai voulu écrire un article sur cet opéra, pour dire à quel point il vaut le coup d'être vu selon moi.
Selon une des employées de l'opéra, les meilleures places pour s'asseoir se situent en latéral et le plus bas possible : c'est-à-dire qu'il faut pouvoir voir l'orchestre d'assez haut pour observer le chef d'orchestre et les instruments, tout en étant le plus proche possible de la scène pour distinguer les comédiens.
infos pratiques
-
COMPOSITEUR :Georges Bizet
-
LIBRETTISTE :Henri Meilhac
-
ANNÉE DE CRÉATION :1875
-
LIEU DE CRÉATION :France
-
NOMBRE D'ACTE :4
-
LANGUE ORIGINALE :Français
-
MAISON D'OPÉRA DE LA PRODUCTION ORIGINALE :Opéra Comique.
-
ORCHESTRATION ORIGINALE :2/2/2/2- 4/2/3- timp, percu,- 2 harps- strings
- EDITEURS :Choudens
CARMEN Antoinette Dennefeld
DON JOSÉ Georgy Vasiliev
ESCAMILLO David Bizic
MICAELA Elena Galitskaya
FRASQUITA Norma Nahoun
MERCÉDÈS Yete Queiroz
DANCAÏRE Kaëlig Boché
REMENDADO Enguerrand de Hys
ZUNIGA Sévag Tachdjian
MORALÈS Aimery Lefevre
COMÉDIEN Charly Fournier
FIGURANT François Rigaldo
biographie
Florentine Klepper est une metteuse en scène de théâtre et d’opéra, privilégiant autant un répertoire contemporain que classique. Elle a étudié la direction d’opéra et de théâtre à Zurich et Munich. Depuis 2004, elle travaille sur des scènes germanophones renommées.
Depuis le début de son travail, elle collabore étroitement avec les compagnies de théâtre.
De 2009 à 2011, elle a été directrice de théâtre au Theater Basel.
Liste de ses productions :
- Norma de Bellini à l'opéra de Graz ;
- Carmen de Bizet à l’Opéra de Dijon ;
- Giulio Cesare de Händel au Théâtre de Freiburg ;
- Mittwinter de Zinnie Harris ;
- Wasser d'Arnulf Herrmann pour l'opéra de Francfort et de Munich ;
- Hanjo de Toshio Hosokawa ;
- Katia Kabanova de Leoš Janáček au Konzert Theater de Bern ;
- Die tote Stadt d'Erich Wolfgang Korngold ;
- Julietta de Bohuslav Martinů sous la baguette de Sebastian Weigle à l'opéra de Francfort primée par le magazine allemand Opernwelt comme «redécouverte de l’année» ;
- Witch Hunt d'Arthur Miller ;
- L’Incoronazione di Poppea attribué à Claudio Monteverdi ;
- Burns de Wajdi Mouawad ;
- Don Giovanni de Mozart à l'opéra de Klagenfurt ;
- Zaide de Mozart pour le Staatsoper Stuttgart (nouvelle production) ;
- Intolleranza 1960 de Luigi Nono pour le théâtre national de Munich sur la Gärtnerplatz ;
- The Ghost Ship de Maxi Obexer ;
- La mort de Maïakovsky de Dieter Schnebel pour le théâtre national de Munich sur la Gärtnerplatz ;
- Der ferne Klang de Franz Schreker à l'opéra de Graz ;
- Dalibor de Smetana à l'Opéra de Francfort ;
- Arabella de Strauss dans une coproduction entre le Semperoper Dresden et le festival de Pâques de Salzbourg, dirigé par Christian Thielemann ;
- Salomé de Strauss à l’Opéra de Graz ;
- Orphée ou la merveilleuse cohérence de l'amour de Georg Friedrich Telemann pour l'opéra de Francfort ;
- Der fliegende Holländer (le hollandais volant ou le vaisseau fantôme) de Wagner pour le Semperoper Dresden ;
- Julietta de Sebastian Weigle, primée "redécouverte de l'année 2015" par le monde des magazines de l' opéra ;
- les Monologues pour deux de Jörg Widmann pour la Biennale de musique nouvelle de Munich ;
- Utopia de Vom Beste Zustand (installation scénique).
résumé
En Espagne, à Séville. Arrêtée à la suite d’une querelle, Carmen, bohémienne au tempérament de feu, séduit le brigadier Don José, fiancé à Micaëla, et lui promet son amour s’il favorise son évasion. Don José libère Carmen, et se fait emprisonner à son tour. Il la retrouve deux mois plus tard parmi les contrebandiers. Pour elle, José se fait déserteur, et enchaîné à sa passion dévorante pour Carmen, la poursuit de sa jalousie. La bohémienne finit par le repousser, et seule Micaëla parvient à ramener José au chevet de sa mère mourante. L’ultime rencontre entre Carmen et Don José se déroule devant les Arènes de Séville : alors qu’elle attend son nouvel amant, le torero Escamillo, José tente, dans une ultime confrontation, de convaincre Carmen de revenir auprès de lui. Désespéré, Don José supplie, implore, menace, mais elle, brave, refuse net : il la poignarde, avant de confesser son crime devant la foule.
* Acte 1 *
Don José, Carmen, cigarières
A Séville, devant la caserne des dragons d’Alcala, le brigadier Don José, fiancé à la jeune Micaëla, est apostrophé par la bohémienne Carmen qui lui jette une fleur après avoir entonné la Habanera :
Extrait : « L’amour est un oiseau rebelle »
A la suite d’une bagarre entre cigarières, Carmen a été arrêtée, et c’est Don José qui est chargé de la surveiller. La séductrice achève d’enjôler le brigadier et lui promet l’amour s’il la laisse s’évader. Envoûté par Carmen, Don José la libère, et se fait emprisonner pour cela (sachant qu’il la retrouvera).
* Acte 2 *
Carmen, Escamillo, Don José
Deux mois passent. Dans la taverne de Lilas Pastia, repaire des contrebandiers, Carmen attend Don José, désormais libre, mais le toréador Escamillo, plein de morgue, entend à son tour briller auprès d’elle.
Don José est tiraillé entre son sens du devoir et l’amour irrépressible qu’il éprouve pour Carmen. Cette dernière entame pour lui une danse fiévreuse, puis le raille, arguant qu’elle ne l’aime pas. Don José tombe à ses pieds et lui avoue sa passion.
* Acte 3 *
Don José, Carmen, Micaëla
Don José a définitivement rejoint les bandits, seule façon de rester près de Carmen, envers qui il se montre de plus en plus possessif. Carmen sait la menace qui pèse sur elle, tant la jalousie de Don José l’étouffe et l’écrase. Micaëla elle-même s’est lancée à la recherche de Don José.
* Acte 4 *
Carmen, Don José, Escamillo
Carmen a rompu avec Don José et flirte désormais avec Escamillo. Mais elle sent combien son destin est lié à la passion dévastatrice de Don José. Il est là d’ailleurs, qui guette son ancienne maîtresse. Hagard depuis qu’elle l’a quitté, Don José presse Carmen, la supplie, mais la bohémienne, avide de liberté, ne veut rien entendre : plutôt mourir que céder ! Furieux de la voir sourde à ses cris, Don José est comme fou. Il la menace une dernière fois, puis la frappe en plein cœur. « C’est moi qui l’ai tuée, ma Carmen adorée… », lâche-t il en se laissant arrêter.
critique
Une mise en scène futuriste ou du moins actualisée
J'aimerais commencer par parler de la mise en scène de l'exposition que j'ai trouvé vraiment spectaculaire. Je regrette que nous n'ayons pas eu le droit de prendre des photos, j'aurais aimé partager ça ici. Du coup, j'ai récupéré les photos de l'opéra de Dijon pour illustrer mes propos.
La mise en scène est très moderne voire futuriste à certains moments pour plusieurs raisons :
- Le rideau s'ouvre sur ces mots : "Play the game of your life" (-> Jouez le jeu de votre vie), jeu qui fait directement référence aux jeux vidéos puisque les acteurs utilisent des casques VR (réalité virtuelle), afin de s'immerger complètement dans le menu de sélection des avatars qu'ils incarnent.
C'est une très bonne idée je trouve : il est facile de présenter les différents personnages, le contexte est mis en place facilement, et c'est très esthétique. Après cette mise en scène fonctionnerait pour tous les opéras et pour toutes les pièces, et pas spécifiquement à Carmen, mais j'ai tout de même aimé l'idée.
- Les acteurs n'incarnent pas des personnages d'opéras, mais des avatars ! Le comédien transpose son identité sur le personnage de l'opéra et le module selon sa propre interprétation (ce que font beaucoup de comédiens d'ailleurs), pour une immersion totale dans l'histoire. Après tout, si l'acteur y croit, nous aussi !
- Autre point : le cube holographique qui occupe presque toute la scène.
Les avatars du jeux sont enfermés dedans (ils sont en boîte hihi) et ils portent des costumes digne de Lady Gaga en personne, ou des mangas des 70's ! Disons que c'est la vision du futur du passé. Les avatars se battent même avec des sabres lasers comme dans Star Wars ! On est loin de la mise en scène de 1875. La chorégraphie évoque même Thriller de Mickaël Jackson, ou la danse du jeu Fortnite je trouve. Même Escamillo s'envole comme Superman pour entrer et quitter la scène !
Cette mise en scène utilise des références à la pop culture que tout le monde connaît, rend cet opéra drôle et spectaculaire.
Le féminisme à travers Carmen :
- L'histoire tout entière de Carmen se passe dans la tête du personnage de Micaëla. C'est elle que l'on voit à l'ouverture des rideaux choisir son avatar : Carmen. Son avatar lui permet de sortir de sa timidité et de s'affirmer en femme fatale ! En effet, du survêtement à capuche (costume des cigarières ici)...
... elle devient la femme sensuelle en robe moulante rouge à paillettes, cuissardes en cuir, crinière de cheveux libérés, même la voix se trouve plus affirmée en Carmen. Elle danse voluptueusement, elle s'allonge sur la table comme une diva. Carmen est représentée comme une star intouchable et inatteignable : "Dis-nous quel jour tu nous aimeras" disent les soldats, et elle répond : "Peut être jamais...peut être demain ! Mais pas aujourd'hui, c'est certain" ou encore : "Libre elle est née, libre elle mourra" à la fin du spectacle. Elle est égoïste, manipulatrice et capricieuse, elle prend ce qu'elle a envie de prendre et délaisse tout le reste, mais c'est justement cette confiance en elle qui la rend désirable aux yeux des hommes.
Sa manipulation est métaphorisée par les roses qu'elle jette sur scène : "La fleur que tu m'as jeté dans ma prison m'était restée flétrie et secrète, cette fleur gardant toujours sa douce odeur" (Don José).
"La carmencita" a aussi un couteau sous sa robe, sur sa cuisse. Elle aime l'interdit, la transgression, le danger, ce qui fait d'elle un personnage dangereux POUR LES HOMMES. Si elle s'affranchit d'eux, ils n'auront plus de pouvoirs sur elle. Mais elle n'a pas peur d'eux : "Je ne suis pas femme à trembler devant lui".
"Nous pouvons être les deux, Micaëla et Carmen en même temps. Nous pouvons être femme fatale le matin et le soir être timide et vouloir être protégée", extrait de l'entretien avec Florentine Klepper, le 19/04/19 par Stephen Sazio.
Par parallélisme, le fiancé de Micaëla, Don José (qui ne s'intéresse pas à elle sauf lorsqu'il reçoit d'elle une lettre de sa mère), s'imagine en Escamillo, beau toréador épris également de Carmen réciproquement, afin de se rapprocher de Carmen..en vain !
"Le timide et instable José, au passé compliqué, avec le souverain combatif, viril et unidimensionnel Escamillo", extrait de l'entretien avec Florentine Klepper, le 19/04/19 par Stephen Sazio.
Les femmes qui interprètent les cigarières ne sont pas vêtues selon ce que notre société patriarcale imagine de la féminité. En effet, elles portent des survêtements, sont assises en écartant les jambes, et fument comme des pompiers. On voit qu'elles ont confiances en elle, qu'elles s'assument, et ça fait du bien ! Carmen, en tant que représentante de cette puissance féminine, porte sa cigarette à la bouche toujours sensuellement, comme une pin-up des 50's. Les cigarières reprennent toujours en refrain ses paroles notamment à travers "L'amour est un oiseau rebelle", qui devient un hymne à la liberté et à l'affranchissement des codes imposés, une sorte de "merde, je fais ce que je veux" :
"L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
S'il lui convient de refuser
Rien n'y fait, menace ou prière
L'un parle bien, l'autre se tait
Et c'est l'autre que je préfère
Il n'a rien dit, mais il me plaît
L'amour est enfant de bohème
Il n'a jamais, jamais, connu de loi
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
Et si je t'aime, prends garde à toi
Prends garde à toi
Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas, je t'aime
Prends garde à toi
Mais si je t'aime, si je t'aime, prends garde à toi
L'oiseau que tu croyais surprendre
Battit de l'aile et s'envola
L'amour est loin, tu peux l'attendre
Tu ne l'attends plus, il est là
Tout autour de toi, vite, vite
Il vient, s'en va, puis il revient
Tu crois le tenir, il t'évite
Tu crois l'éviter, il te tient"
"Carmen correspond plutôt à l'image que des hommes se sont faits de la femme libérée, qu'à celle que les femmes elles-mêmes s'en font. Cela me semblait donc beaucoup plus intéressant d'en faire une sorte de projection de Micaëla cherchant à être ce qu'il faut pour être séduisante et attirante. Et de la même façon José avec Escamillo. ici, Carmen devient d'abord pour Micaëla le moyen d'atteindre et de séduire José", extrait de l'entretien avec Florentine Klepper, le 19/04/19 par Stephen Sazio.
On finit par considérer les avatars comme des personnages à part entière, individuels de leurs propriétaires, et c'est d'ailleurs ce qu'il se passe : les avatars s'affranchissent de tout contrôle au fur et à mesure de l'histoire. Ils agissent comme des VIRUS qui perturbent le système informatique du jeu, hors de contrôle.
Les soldats :
- Les soldats eux-même sont transformés : ils deviennent des joueurs PC en pleine LAN (Local Area Network : regroupement géographique de joueurs habituellement éloignés pour jouer ensemble à un jeu).
La garde descendante est jouée par des enfants (grosse surprise de ma part, ils sont trop mignons et jouent comme des adultes, performance impressionnante).
Leur modèle à eux est Escamillo, le toréador légèrement excentrique, bien viril, qui est le seul à obtenir le cœur de Carmen. Ce personnage apporte LA testostérone et en même temps la sensibilité amoureuse (oui les deux vont ensemble et ne sont pas dissociables) à travers la chanson : "Toréador, en garde !".
Il porte une armure de paint ball, c'est un soldat toujours prêt à prendre des coups. Il est vantard, ce qui le rend très drôle.
Escamillo est le personnage typique de la comedia dell'arte que l'on appelle le fanfaron (Cf : le personnage de Matamore dans L'illusion comique de Corneille).
L'amour maternel ou passionnel face au devoir :
Dans l'acte 1, Micaëla cherche Don José pour lui faire passer une lettre de sa mère, qui cherche désespérément à revoir son fils qui était partis pour la guerre. Le devoir l'avait appelé comme on dit. Elle lui donne de l'argent ainsi qu'un baiser :
"Mon José, mon enfant ! Et tu lui diras que sa mère songe nuit et jour à l’absent… qu’elle regrette et qu’elle espère, qu’elle pardonne et qu’elle attend. Tout cela, n’est-ce pas, mignonne, de ma part tu le lui diras ; et ce baiser que je te donne, de ma part tu le lui rendras".
La figure de la mère peut renvoyer au pays d'origine de José, son pays qui a besoin de lui et qu'il doit servir au lieu de passer son temps à tenter de conquérir la belle Carmen. Le devoir devrait primer sur l'amour, alors Don José décide d'abandonner Carmen et de retourner là où il devrait être : au combat ! Mais il part seulement quand il apprend que sa mère se meurt, quand il apprend que son pays a vraiment besoin de lui.
"Ma mère, je la vois ! Oui, je revois mon village ! Ô souvenirs d’autrefois ! Doux souvenirs du pays ! Vous remplissez mon cœur de force et de courage ! Ô souvenirs chéris ! Souvenirs d’autrefois ! Souvenirs du pays ! [...] Qui sait de quel démon j’allais être la proie ! Même de loin, ma mère me défend, et ce baiser qu’elle m’envoie, écarte le péril et sauve son enfant !"
Mais c'était sans compter la manipulatrice Carmen qui fait son retour avec ses douces paroles : "Les vrais plaisirs sont à deux", ce qui convainc José de rester avec elle. Après avoir commencé à le déshabiller tout en dansant et en chantant, José entend la retraite sonnée et décide finalement de partir en abandonnant Carmen, et en abandonnant toutes ses chances d'être aimé d'elle en retour. Malgré les supplications de Carmen, déserter est une honte plus grande que refuser l'amour. a la fin de l'opéra, il tuera Carmen par jalousie.
Le devoir prime sur l'amour, mais on le regrette vite.
Sources
https://www.opera-dijon.fr/fr/spectacle/carmen/586
http://operaback.opera-dijon.fr/spectacles/carmen/
https://www.opera-dijon.fr/uploads/files/spectacles/dc00a3a699645e9e816aba6821ed879d582c7d75.pdf
https://www.opera-online.com/fr/items/personnalities/florentine-klepper
https://www.opera-online.com/fr/items/works/carmen-bizet-meilhac-1875
https://www.opera-online.com/fr/columns/elodie/une-carmen-a-dijon-aux-frontieres-du-virtuel
http://www.lamusiqueclassique.com/2012/06/georges-bizet-carmen-parle-moi-de-ma-mere/
Photos de Gilles Abegg (photographe en résidence de l'opéra de Dijon)
Écrire commentaire
Tyrannosaure (jeudi, 23 mai 2019 21:24)
Waow quel travail !
Je ne connais pas cette version de Carmen mais ton article donne envie d'y assister.
J'admire l'effort de recherche et de sourçage ; c'est propre et net, vraiment professionnel.
La forme de l'article est impeccable, travaillée, agréable à lire.
Si je peux juste ajouter une nuance, ça manque peut-être d'un peu plus de ton ressenti personnel, ça rendrait le tout un peu moins académique.
En tout cas, c'est déjà vraiment très bien comme ça !
Merci pour la découverte !